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Volez en première classe !Le break RS6 est toujours ce quÂ?il y a de mieux pour les familles pressées. Au programme de sa dernière version downsizing mécanique et consommations en forte baisse. Des avancées qui n'ont mis à mal ni sa sportivité ni ses performances !
De lÂ?autre coté du Rhin vous le savez certaines portions dÂ?autoroutes sont libres et les constructeurs locaux proposent donc des outils calibrés pour les allures très élevées. Audi nous a invités à goûter aux joies de lÂ?une de ces machines. Et cÂ?est la RS6 qui déboule pour le troisième épisode toujours avec son look de bodybuilder et uniquement disponible en break à lÂ?image de la
Mode Confort de lÂ?Audi Drive Select (qui pilote lÂ?ensemble des paramètres de la voiture) enclenché on est dans un premier temps surpris par la discrétion sonore de la mécanique et le confort malgré les jantes de 21 pouces (option). LÂ?autoroute approchant on se presse de passer en Dynamic. La direction et lÂ?amortissement se durcissent lÂ?échappement sport (option) se met à gronder et la boite automatique à huit rapports devient plus réactive. La bretelle dÂ?accès à la courbe serrée (très serrée !) se présente au bout du long capot. Et là où lÂ?ancienne mouture avec son V10 en porte-à-faux avant peinait dans le sinueux la nouvelle profite de 90 kg de moins à emmener (1.935 kg tout de même) pour passer lÂ?obstacle avec une belle facilité ! L'engin s'engage dÂ?un bloc la tendance sous-vireuse de son aînée nÂ?est quÂ?un mauvais souvenir et sur le sec l'adhérence apparaît hallucinante... Ce comportement sportif en progrès profite il est vrai de la présence du différentiel arrière actif Quattro Sport (toujours en option) celui-ci se révélant indispensable pour qui aime conduire ! Enfin paré pour ouvrir en grand cÂ?est avec un plaisir non dissimulé quÂ?on enfonce la pédale de droite. La boîte rétrograde (un peu trop lentement) de deux rapports et là lÂ?incroyable mécanique sÂ?occupe du reste ! LÂ?afficheur digital de vitesse au centre du compteur nÂ?a vraiment pas le temps de prendre du reposles rapports montent à la vitesse de lÂ?éclair... et une circulation particulièrement calme nous permet de croiser allègrement au-dessus de Mach 2. Mais passer Mach 3 demande un couloir aérien suffisamment dégagé pour pallier les éventualités. Je me contente d'un beau 295 au compteur dans des conditions de sécurité et de facilité pas forcément offertes par les productions (italiennes ou allemandes) parfois plus véloces. Véritable machine-outil à rouler vite cette RS6 offre au conducteur non initié une sensation de maîtrise et de sécurité qui peut s'avérer dangereuse dans lÂ?Hexagone très (trop) regardant quant aux limitations sur nos magnifiques rubans bitumés. Il faudra effectivement beaucoup de retenue pour ne pas profiter perpétuellement du potentiel dÂ?accélération (0 à 100 km/h en 39 s) et surtout de reprise de cet engin du diable capable également de balader confortablement (optez éventuellement pour lÂ?option suspension pneumatique gratuite) cinq personnes et leurs bagages dans un vaste habitacle tiré à quatre épingles. Certes son prix de vente coquet réservera cette Audi à quelques chanceux (environ 100 en France la première année pleine de commercialisation) et un passage par les options sÂ?imposera pour configurer sa RS6 idéale avec freins carbone différentiel Quattro Sport ou encore échappement sport... Mais les rares rivales directes comme la Mercedes |
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images |
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date |
28/03/2014 |
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annee |
2014 |