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Classe naturelleDes courbes à l'italienne une finition digne des grands couturiers et un joli sens de l'équilibre : l'A5 signe avec élégance le retour d'Audi chez les coupés bourgeois.
Il y a un côté latin dans ce coupé dessiné sous la houlette de Walter de Silva. Ses rondeurs étonnent comme cette ligne ondulante reliant les phares aux feux arrière. Même ses proportions sont inhabituelles : un petit porte-à-faux avant un empattement long et un arrière tendu ça fait plus penser à BMW quÂ?à Audi. Cette architecture l'A5 la doit à sa plate-forme sur laquelle l'essieu avant a été avancé pour améliorer la répartition des masses. Comme de coutume chez Audi le soin apporté à la finition flatte le propriétaire. Mais l'ergonomie demande de l'habitude. La molette MMI exige un petit apprentissage et oblige souvent à quitter les yeux de la route.
Il n'empêche on se sent bien au volant confortablement maintenu dans ces sièges sport optionnels. La petite surface vitrée créée une impression d'intimité agréable même si la sensation d'espace en fait les frais. L'A5 n'a rien d'une familiale. Tout va bien à l'avant mais à l'arrière nul besoin dÂ?être grand pour toucher le pavillon. La largeur aux épaules et lÂ?espace aux jambes font aussi défaut. Dommage car la banquette est confortable et ses deux occupants disposent de leurs propres réglages de climatisation en option. Chaque dossier est rabattable afin d'agrandir un coffre à la contenance honorable. Par contre parler gros sous fâche. Si la dotation comprend lÂ?essentiel (sellerie cuir régulateur de vitesseÂ?) la moindre trappe à ski la moindre aide au stationnement impose de remettre la main à la poche. Le 3.2 FSI à injection directe est un compagnon parfait. Mélodieux doux ce V6 délivre un bel agrément. Mais s'il peut encanailler l'A5 par ses performances il ne la transforme pas en sportive. L'Audi cultive plutôt un tempérament GT. Surtout avec la boĂ®te Multitronic à variation continue très douée en mode D mais moins à l'aise en manuel. Elle pèche par des rétrogrades parfois brutaux et par lÂ?étagement trop long de ses huit rapports. Ce mode reste toutefois préférable pour profiter de l'équilibre du châssis sur petites routes. A défaut dÂ?agilité cette Audi dévoile une efficacité et une stabilité de bon aloi. Le confort est également un point fort. Publié le 14/02/2008 |
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date |
14/02/2008 |
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annee |
2008 |